Le terme fake news, aujourd’hui devenu d’usage commun, recouvre de nombreuses réalités, suivant les intentions de ceux qui en sont à l’origine.
Si reconnaître ces fake news est intéressant, comprendre leur fonctionnement est nécessaire dès lors que la confusion qu’elles entraînent ébranle le contrat de confiance qui devrait naturellement opérer entre publics et médias d’information.
Comprendre les fake news permet ainsi de penser autrement les solutions à y apporter. Des solutions parmi lesquelles l’autorégulation des acteurs semble avoir la cote. A tout le moins une autorégulation organisée, indépendante, professionnelle et ouverte au public comme l’est celle des journalistes qui veille à ce nouvel enjeu que constitue le droit à l’information vérifiée…
Qu’est-ce qu’une fake news ? Est-elle propre à l’ère des plateformes et des réseaux sociaux? Comment fonctionne-t-elle ? Peut-on la déjouer ? Comment éviter qu’elle ne contamine l’ensemble des contenus d’information ? Comment restaurer la confiance dans l’information ? Quelles solutions préconiser ? L’autorégulation peut-elle être une solution crédible ? Quelles en seraient alors les conditions ? Conçu comme outil à l’interface du public, des journalistes et des médias, le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) peut-il endosser ce rôle, contribuer à lutter contre la désinformation, travailler pour une plus grande qualité déontologique de l’information ?
La présente note d’analyse constitue une synthèse de la formation organisée par DéFI Wallonie en collaboration avec le Centre d’études Jacques Georgin le 10 juin 2021 et dispensée par Muriel Hanot, secrétaire générale du Conseil de déontologie journalistique (CDJ) , à l’attention des mandataires et militants DéFI