La présente note d’analyse du Centre d’Études Jacques Georgin a pour objectif le partage de réflexions pour un nouvel urbanisme inclusif et participatif.
Elle aborde l’évolution de l’urbanisation en Wallonie depuis les années 1960, mettant en lumière une forte expansion du modèle pavillonnaire, entraînant une augmentation significative de la consommation des terres agricoles. Cette expansion ayant entraîné une hausse des prix des terrains à bâtir et va à l’encontre des principes de durabilité et de gestion parcimonieuse des ressources. En outre, des questions sont soulevées concernant l’application stricte des normes de performance énergétique des bâtiments (PEB), mettant en lumière les défis techniques auxquels est confrontée la politique du logement actuelle.
L’urbanisation actuelle qui favorise la construction d’équipements industriels et commerciaux en périphérie des villes, privilégiant ainsi l’usage de la voiture. Ces zones deviennent les nouvelles portes d’entrée de nos villes, symbolisant un changement de paradigme où la finance prend le dessus.
En matière de transport, la présente note démontre que les politiques urbaines des années 1960 et 1970 ont favorisé la voiture au détriment des autres modes de transport. Enfin, en matière de fret, l’importante part modale assumée par le secteur routier engendre une congestion routière et des émissions de CO2 importantes.
Enfin, face aux problématiques décrites, la présente note suggère plusieurs recommandations permettant l’aménagement de notre cadre de vie comme facteur de soutenabilité.