Ce 21 juin, s’est tenue notre dernière conférence de la saison 2016/2017 aux Ateliers des FUCAM à Mons qui avait pour thème la trajectoire climatique et environnementale pour la Belgique après la COP 21 et l’accord de Paris.
Le président de notre centre d’études, Charles-Etienne Lagasse, a tout d’abord explicité le contexte de la conférence liée à l’accord de Paris, et en a relevé à la fois les avancées, les enjeux essentiels qu’il suscite, mais aussi les critiques
Devant une assemblée attentive, nos excellents orateurs (Vincent Van Steenberghe, expert climatique et énergie au SPF Environnement, Arnaud Collignon, conseiller énergie auprès d’Inter Environnement Wallonie, et Juliette Boulet, porte-parole chez Greenpeace) ont dressé un inventaire fouillé des scénarios bas carbone à l’horizon 2050, mis l’accent sur la nécessité d’une politique énergétique coordonnée, indiqué l’importance des investissements à consentir au niveau régional et fédéral pour aboutir à ce défi de 2050, qui justifiera des choix politiques sans équivoque afin d’assurer la transition énergétique vers des sources d’énergie renouvelables, et la disparition des combustibles fossiles.
Tous se sont accordé quant au fait de la faisabilité technique de ce scénario bas carbone et d’une réduction substantielle des émissions GES (gaz à effet de serre) , sur l’urgence d’agir, tout en rappelant les difficultés liées au contexte institutionnel belge qui bride la cohérence pourtant indispensable de notre politique énergétique qui se doit d’être ambitieuse.
Christophe VERBIST.
Directeur du CEG.